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Enfant j'ai découvert l'art contemporain et l'horreur de la guerre presque en même temps. Les moments passés dans une exposition de Antonio Pujia, sculpteur qui deviendra mon maitre, sur le Biafra et les heures d'écoute du concert pour le Bangladesh organisé par Georges Harrison.  J'ai appris, j'ai vu, j'ai su que des enfants comme moi ailleurs dans le monde peuvent mourir et meurent de faim uniquement parce que quelques-uns le veulent ainsi...

Aujourd'hui, 50 ans plus tard rien n'a changé.
A mon tour maintenant de donner voix à ceux qui ne peuvent plus pleurer.

La liberté de l'artiste est d'avoir choisi et construit sa propre prison, celle de ses obsessions.